Sunday, 23 October 2011

les souffrances du jeune Werther VS. René et Céluta

Dans ce mouvement l’où le sentiment et les émotions sont à l’honneur on voit apparaître en 1774 le roman de Goethe intitulé  les souffrances du jeune Werther . Ce roman est construit sous forme de texte épistolaire. Werther est le personnage principal et le narrateur principal. On peut y lire ces lettres datant du 4 mai 1771 au 24 décembre 1772. Goethe vivra entre  1749 et 1832. Donc il a vécu le début du romantisme (le préromantisme) et le romantisme en lui-même. Il fera des études en droit, mais fera des leçons de philosophie également. En 1772 un de ses amis se suicide à 25 ans et peu avoir influencé Goethe pour la création de son personnage Werther. 
On voit également apparaître sous ce mouvement du romantisme en 1826[1] le roman de Chateaubriand intitulé René et Céluta. Châteaubriand vivra entre 1768 et 1848. Il vivra également le préromantisme et le romantisme en lui-même. En effet, il assiste à beaucoup de mouvement révolutionnaire (ce que les romantiques vont faire pour pouvoir faire une rupture avec le passé)[2].
Les deux romans citer ci-dessus semble, très différent. Par contre, ils sont très souvent mit en commun soit par des études de texte de ces textes on fait souvent référence à l’un ou l’autre, ou on les met dans la même catégorie lorsque ils sont cité en exemple pour faire comprendre le phénomène du Romantisme[3].  Alors une question nous vient à l’esprit : Le roman les souffrances du jeune Werther  et le roman René et Céluta ou René sont-ils des romans semblables ? Je débâterais cette question dans cet ordre : qu’elle est les ressemblances de ces deux romans, qu’elle est la différence entre ses deux romans et que nous disent les deux romans à propos du romantisme du 18ième et du début du 19ième siècle.
Mon premier argument à propos de la ressemblance entre les deux textes serait que les thèmes des deux textes sont les mêmes. Le premier thème est le thème de l’amour. Dans les souffrances du jeune Werther , le jeune Werther est amoureux d’une jeune fille, mais celle-ci n’est pas libre et est destiné à un autre homme. Ce thème est un des thèmes principal, comme nous indique l’introduction « On est frappé, à la lecture du roman de Goethe, de la fréquence avec laquelle il est cœur. Dans la première lettre du recueil, le mot apparaît six fois »[4]. Dès le début des lettres l’auteur met un accent particulier sur l’amour. Puis l’on peut y voir jusqu’à la fin du roman le thème de l’amour est présent, non comme au début où l’on le présente sous le meilleur sentiment du monde « je ne sais si des génies trompeur errent dans cette contrée, ou si le prestige vient d’un délire céleste qui vient s’est emparé de mon cœur ».  En effet, l’histoire tourne autour de ce thème. Si le thème de l’amour ne serait pas là, le texte serait sans intérêt.  De même pour le roman de René le thème de l’amour y est présenté. Or l’amour ici n’est pas entre un homme et une femme qui pourrait être amant, mais d’un frère et d’une sœur. Ce qui est ici proscrit par l’église chrétienne, comme mentionné plus haut les romantiques de ce temps reviennent à croire en la religion donc il n’est pas possible pour René d’avoir une relation plus poussé qu’une relation saine entre frère et sœur, mais tout de même on peut bien sentir l’amour qui a pour elle (mais il ne semble pas réalisé que cet amour est trop entre frère et sœur) « La foudre qui fût tomber à mes pied ne m’eût pas causé plus d’effroi que cette lettre… Qui la forçait si subitement à embrasser la vie religieuse »[5]. Pour avoir une si forte émotion que quelqu’un part ce n’est plus de l’amitié, mais bien du véritable amour.  Alors comme décrit ci-dessus, l’amour est un des thèmes principaux pour les deux romans. Le deuxième thème principal serait la jeunesse. En effet, les deux personnages principaux sont jeunes. Sans avoir des personnages jeunes les histoires perdent tous leur sens, les histoires deviennent des histoires où des gens âgées regrettent. Le romantisme n’est pas le fait de regretté lorsque l’on est âgé, mais bien l’introspection de ses sentiments. Puis les histoires deviennent moins fatales et moins drastique en émotion. Un troisième thème que je voudrais aborder est la nature et sa contemplation. Dans les deux cas, soit Werther ou Renée, les deux viennes à contemplé la nature. Par exemple Werther fait beaucoup de référence à la nature dans ses lettres « Je me trouve très bien ici. Dans cette contré paradisiaque…Chaque arbre, chaque haie est un bouquet de fleur; on voudrait ce voir changé en papillon pour nager dans cette mer de parfums et y puiser sa nourriture ». Puis un exemple de Renée serait : « On montre encore un rocher où il allait s’assoir au soleil couchant » qui nous démontre bien que le personnage principal contemplait à chaque jour la nature. Donc Les deux romans se ressemblent au point de vue des thèmes.
Mon deuxième argument pour démontrer que les deux textes se ressemblent serait que les deux ont des fins dramatiques. En effet, les deux sont victimes de leurs émotions qui les détruiront soit par un suicide « c’est ainsi que…il s’approchait progressivement d’une triste fin »[6] ou par terminer sa vie de façon malheureuse « il retourna chez son épouse, mais sans trouver le bonheur »[7]. Puis,  l’une des caractéristiques du romantisme littéraire est de souffrir de ses émotions. Donc, Les deux roman se ressemblent au point de vue de la caractéristique de souffrir de ses émotions et d’une fin tragique.
Mon premier argument à propos de la différence entre les deux textes serait que la forme des textes est différente. Comme le roman est écrit dans la période du classicisme le livre se résume en trois actes[8] . Alors si l’on se prête à la forme littéraire du classicisme le premier acte, soit le premier livre, se résume au fait que Welter rencontre Charlotte, jeune fille qu’il aimera jusqu’en souffrir horriblement. Le deuxième acte, soit le deuxième livre, se résume que Werther part avec son employeur, soit l’ambassadeur. Il démissionne et il retourne auprès de Lotte. Le Troisième acte, soit le troisième livre se résume  au suicide de Werther. Comme les tragédies du classicisme, il y a trois actes et une morale à la fin du roman. Soit une conséquence d’aimer une jeune fille inaccessible. Puis, le roman de Renée  ne suivra pas les contraintes du classicisme. Il sera alors écrit comme un roman. On peut résumer le texte comme suit : Renée qui vit maintenant dans une tribu indienne en Louisiane, racontera à ses amis son histoire qui lui semble un martyr à supporter. Il a vécu  un mal de vivre qui lui a amené a pensé au suicide, mais sa sœur lui en dissuade. Sa sœur va décider de se retiré au couvent  pour se punir d’avoir trop aimé son frère. Renée restera toute sa vie triste et ne prendra plus plaisir de vivre. Son ami le père Souël lui dira qu’il a raté sa vie, bien malgré lui. Renée ne prendra pas cette critique pour s’amélioré et il continuera sa vie sans prendre plaisir à vivre sa vie.  Donc, on peut voir que les deux romans sont différents dans la forme.
Mon deuxième argument serait que les périodes où ont été écrits les textes sont deux périodes différentes soit le préromantisme et le romantisme. Comme dit précédemment,  les souffrances du jeune Werther a été publiées en 1774. À cette époque le romantisme n’était pas encore à la mode, les œuvres artistiques étaient plutôt de type classique.  Par contre,  comme nous dit Anouchka Vaska, maître de conférence à l’université de Poitier « les souffrances du jeune Werther  expriment bien la « crise » du Sturm und Drang, moment préromantique »[9].  La « crise » est un mécontentement intellectuel envers le classicisme qui forcera certain auteur à trouver quelque chose de nouveau pour grandir intellectuellement. Cette période se passera entre 1760 et 1820 où les gens ont besoin de nouveaux et sont tanné de la tradition. En effet, c’est dans cette période que l’on verra la révolution française, les gens ont besoin à cause de leur condition de vie et se rebelle contre la tradition et les règles. On verra apparaître se mouvement social même dans les œuvres artistique tel que la littérature.  Donc, il est normal de voir encore quelque trace du classicisme dans les œuvres, par exemple dans ce roman on voit encore la forme du classicisme, soit trois actes et finissant par une tragédie (le suicide à cause d’un amour impossible). Mais les thèmes de cet œuvre sont plus de type romantique : amour, introspection des sentiments, contemplation de la nature etc.  Le préromantisme serait donc la transition entre le classicisme et le romantisme. De plus, il nous faut une transition parce que les gens ne connaissent que le modèle classique, alors nous ne pouvons pas voir un changement drastique entre les deux périodes.
 Comme dit précédemment,  René a été publiées en 1826. À cette époque on se retrouve dans le courant romantique. Le romantisme est une période qui se situe durant le 18ième siècle et le début du 19ième siècle qui commence plus précisément en 1820.La révolution industriel fait son apparition et les romantiques vont être profondément atteints. Dans cette période on voit un changement drastique avec le mouvement précédent, le classicisme. Le classicisme est basé sur la quête du savoir et de la perfection dans le domaine de l’esthétique ou le domaine artistique. Le Romantisme fait une rupture avec ce courant et devient en quelque sorte son opposé. Maintenant on met l’emphase sur la nature humaine  qui est universelle. Les romantiques mettront l’emphase sur le rêve, l’institution de l’imagination. Ils disent que les sentiments et la passion peut peut arriver au génie. Les éléments du Romantisme sont que l’imagination de l’individu doit déterminer la forme et le contenue de l’œuvre artistique. En ayant ses principes, les romantiques seront à l’encontre des philosophes qui découle du courant précédent, car ils disent que la pensée philosophique supprime le vrai potentiel de l’homme : la spontanéité, la passion, l’imagination (tous ce qui n’est pas rationnelle). Pour les romantiques la raison et la connaissance est insuffisant, il faut montrer le génie individuel ou en d’autre mots que tous les gens sont uniques. Il faut découvrir la personne en soit. Voilà l’une des raisons que les romantiques aiment se contempler intérieurement (introspection). On analyse et on décrit ses émotions c’est ce qui est le plus important. Si les philosophes des lumières disaient que les émotions étaient un obstacle au raisonnement, les romantiques disent le contraire : il faut rejeter l’art,  la culture et les règles du passé. Il faut développer des idées uniques dans la religion, l’art et la politique. Les romantiques disent que les poètes sont les vrais philosophes parce que, selon eux, c’est avec l’imagination qu’on arrive à la vrai raison. Ils brisent les règles de tout : peinture, théâtre, littérature etc. La seule règle est de se fier à ses sentiments. La nature est un élément important pour eux. En effet, la nature soulève la passion. Elle représente la gloire et la fureur. Les philosophes disent qu’il y a des lois dans la nature, tout est scientifique. Par contre, les romantiques rejettent ces idées, il croit à que la nature est quelque chose de mystique. On peut  voir faire une connexion avec le temps médiéval où les gens croyaient à cela. Il y a en quelque sorte un retour en arrière. En effet, on peut voir des conséquences à cela : la dénonciation des gens qui délaisse la religion ou l’admiration des ruines des cathédrales gothiques. Puis nous pouvons tout de suite faire un lien entre ses caractéristiques et le roman de René qui exprime les mêmes penchants. Soit la contemplation de ses sentiments (introspection) et de la nature. Même la caractéristique de revenir à la religion on peut la voir dans le roman lorsque la sœur de Renée se tourne vers la religion pour pouvoir se sauver de son amour de son frère (qui rappelons-le est mal pour la religion chrétienne, les relations consanguines). De plus, on voit aussi qu’il n’a aucune trace du classicisme dans cet ouvrage ; la forme est différente d’un œuvre classique. 
Malgré le fait que les deux romans sont dans deux courants différents René est en quelque sort la version récente de les souffrance du jeune Werther[10]. Si les souffrance du jeune Werther  était écrit et publier dans les années du romantisme, probablement il ressemblerait étrangement à René. Donc, c’est pour cela que les deux romans sont cités très souvent ensemble pour exemple dans les encyclopédies, par exemple.
Donc, Le roman les souffrances du jeune Werther  et le roman René et Céluta ou René sont-ils des romans semblables ? Je dirais que oui ils sont semblable et qu’il est justifié de les cité ensemble. En effet, les thèmes sont les mêmes : l’amour, jeunesse et la nature. Les livre se termine de la même manière, je m’explique, ils ont tous deux des fins dramatiques soit un suicide dans le cas du  roman les souffrances du jeune Werther   et une  fin de vie malheureuse dans le cas du roman de René. De plus, les deux textes se chevauche dans les périodes écrite l’un est avant l’autre : le préromantisme et le romantisme. Le préromantisme est le père du romantisme. Oui, les livres ont été écrits dans deux périodes différentes, mais es-ce si différent d’avoir que la forme d’un texte qui est différente et non le contexte. Je ne crois pas alors je crois que nous pouvons tout de même catégoriser ses deux livre dans le même courant littéraire. Donc, le livre les souffrances du jeune Werther  et le livre René sont des livres semblables qui méritent d’être catégorisé ensemble. En effet, les deux romans ont eu la même répercussion dans la société : ils ont tous deux créé deux vagues de suicide chez les hommes. Comme si les livres suggèrent à leurs lecteurs comment agir et penser, soit ici de façon romantique. Es-ce un signe précurseur des parties qui gouvernera le monde comment agir et pensé comme à fait par exemple le fascisme ou le nazisme[11] ?
Tutushe

[2] Page 246
[6] Page 158
[7] Page 182

Nantas - Émile Zola

Au dix-neuvième siècle en France, on a vu apparaître de nouvelles formes d’industrie qui fonctionnait soit par la vapeur ou l’électricité. Par la faute de ces usines, on pouvait produire beaucoup plus dans un délai plus court et à des coûts moins dispendieux. C’est ce qu’on appellera la révolution industrielle en France. Cette révolution permettra à certains individus qui ne sont pas aristocrate à atteindre le niveau de vie de ceux-ci ou même dépasser leur niveau de vie; on les appellera les bourgeois. En même temps, on verra un système économique qui se fondera sur les profits et la concurrence entre des entreprises privées; ce qu’on nommera le capitalisme. Certains auteurs comme Émile Zola seront sensibles aux changements autour d’eux et voudront décrire la réalité à l’entour d’eux. Le mouvement littéraire qui découlera de cela sera le naturalisme et le réalisme. Zola en étant un naturalisme écrira une nouvelle littéraire sur le sujet du capitalisme. Nantas est la nouvelle réaliste que Zola écrit pour dénoncer le capitalisme. L’une des caractéristiques intéressantes du capitalisme est que le thème de l’argent et du pouvoir reviennent très souvent. Alors une question pourrait se poser si Zola a écrit à propos du capitalisme dans la nouvelle de Nantas « Montrez que l’extrait est dominé par le thème de l’argent et du pouvoir. Montrez-le en vous appuyant sur le comportement des personnages dans cette scène et sur leurs pensées. »  Dans cette dissertation, je montrerai que le pouvoir et l’argent, qui caractérise le capitalisme, sont exprimés, dans le dernier chapitre de Nantas, dans le comportement de trois personnages : Nantas, mademoiselle Chuin et Flavie.
L’évolution de Nantas dans le cinquième chapitre nous montre que son comportement est influencé par l’argent et le pouvoir. Nantas est un être suicidaire parce qu’il doute que l’argent et le pouvoir puissent acheter tout ou posséder tout. Il se rend compte que le fait d’avoir de l’argent et du pouvoir équivaut à un autre homme sans pouvoir et sans argent : « La vie était bête, les hommes supérieurs y finissaient aussi platement que les imbéciles. »[1]  Ici, il y a une focalisation interne sur Nantas, car on connait sa pensée sur la différence d’une personne puissante et une personne normale. Selon Nantas, la morale est que l’argent et le pouvoir ne font rien de plus à une personne. Alors, tous ses efforts qu’il a faits ne servent à rien ce qui le poussera à vouloir se suicider parce que ses efforts sont faits en vain. Vers la fin du chapitre, le comportement de Nantas change; il se rend compte qu’à la longue tout vient à être posséder avec le pouvoir et l’argent : « Enfin, tutoyant Nantas pour la première fois, elle trouva le mot qu’il attendait, le seul mot qui pût le décider à vivre »[2]. Lorsqu’il s’aperçoit qu’il a obtenu la dernière chose qu’il pouvait posséder, cela le décide de vouloir vivre. Le comportement de Nantas change et celui-ci devient optimiste. Maintenant, il a le désir de vivre parce qu’il s’aperçoit qu’il avait raison que c’est en travaillant fort, en ayant du pouvoir et en ayant de l’argent que tout est possible. On peut obtenir tout sans exception, même les choses qui ne s’achètent pas, par exemple un sentiment d’une personne. Donc, on peut comprendre que le comportement de Nantas est bien influencé par le pouvoir et l’argent. En effet, c’est par la faute de ces deux thèmes qu’il veut mourir ou vivre. C’est en travaillant pour acquérir ceux-ci qu’il veut posséder quelque chose en particulier, soit l’amour de Flavie. Sans avoir c’est deux caractéristiques, Flavie ne serait jamais intéressée à lui. Le début de la nouvelle nous montre bien qu’elle n’est pas du tout intéressée, mais c’est à cause des caractéristiques qu’acquiert Nantas qu’il obtient Flavie.
Quant à mademoiselle Chuin, elle nous montre que son comportement tourne autour du thème de l’argent. On peut voir cela par le fait qu’elle est cupide. On peut le voir dans le texte par une focalisation externe de mademoiselle Chuin « Mademoiselle Chuin se présenta pour toucher les milles francs promis. »[3] Même avec l’humiliation que Nantas a subie lorsqu’il a surpris l’homme dans la chambre de sa femme au quatrième chapitre, mademoiselle Chuin prend quand même son argent et elle ne le refuse pas. On peut pressentir qu’elle n’a même pas honte de ce qui est arrivé. Rappelons-nous que dans la nouvelle c’est elle qui arrange le complot pour que le supposer amant de Flavie soit dans la chambre de celle-ci. Il est clair qu’elle agit simplement dans le but de s’enrichir. De plus, mademoiselle Chuin est hypocrite parce qu’elle veut simplement son argent. On peut le voir dans cet extrait : « Elle se montrait maternelle, elle le traitait comme un élève qui avait réussi. »[4] L’extrait nous dit qu’elle est maternelle, mais selon Antidote le terme « maternel » est « Propre à la mère. Relatif à la mère. »[5] Habituellement, une mère ne se fait pas payer pour ses services et ne complote pas dans le dos de la personne qu’elle attentionne. Alors, mademoiselle Chuin ne serait pas maternelle. On peut déduire qu’elle agit ainsi simplement pour être polie, pour recevoir son argent et ne pas être chassé par Nantas. Donc, ses deux caractéristiques comportementales qui sont la cupidité et l’hypocrisie nous prouvent que mademoiselle Chuin n’agit que pour recevoir de l’argent. Par le fait même, nous pouvons dire qu’elle est dominée par l’argent.
Quant à Flavie, elle nous montre que son comportement tourne autour du thème du pouvoir. En étant aristocrate, Flavie est plus ou moins attirée par l’argent que Nantas possède, car elle a une fortune en étant aristocrate. Ce qui attire Flavie est la notion du pouvoir. Nous pouvons constater dans l’extrait suivant qu'elle est attirée par la notion du pouvoir que Nantas détient « Je t’aime cria-t-elle à son cou, sanglotante, arrachant cet aveu de son orgueil »[6]. Tout le long de la nouvelle, on voit Flavie comme une femme forte et qui veut à tout prix garder sa liberté. En lui disant « je t’aime » cela montre qu’elle est faible devant lui et qu’elle renonce à sa liberté. Habituellement, les gens sont faibles devant les gens qui ont du pouvoir parce qu’ils ne peuvent rien n’y faire. Alors, en s’alliant à la personne qui a du pouvoir on peut avoir l'impression qu'on est en sécurité. De plus, dans une partie du discours direct on lit « je t’aime parce que tu es fort! »[7]  Elle ne lui dit pas seulement qu’elle l’aime à cause d’un sentiment, mais bien à cause de sa force. Sa force est tout le pouvoir qu’il a sur l’état, sur les hommes et même sur l’empereur. Peut-on avoir plus de pouvoir? Non, Flavie le sait très bien et c’est ce qu’elle n’a pas. Donc, elle aime Nantas non par amour pour lui, mais par amour de son pouvoir. Elle est amoureuse du pouvoir et de la sécurité que cela lui apporte. Ce qui prouve que son comportement tourne autour du pouvoir comme tous les aristocrates de ce temps. En effet, les aristocrates s’associaient avec les nouveaux bourgeois, non par plaisir, mais pour avoir plus de pouvoir, parce que c’est les bourgeois venaient à avoir plus de pouvoir que les aristocrates. Donc, Flavie prouve que son comportement tourne autour du thème du pouvoir.
On peut conclure que les thèmes principaux de ce dernier chapitre de cette nouvelle sont bien le pouvoir et l’argent. En effet, Nantas est influencé par ceux-ci qui le font douter sur la notion que lorsque l’on a cela tout nous appartienne même les choses qui ne s’achètent pas. Puis, ces thèmes le font balancer entre vivre ou mourir. Quant à mademoiselle Chuin, celle-ci nous montre l’importance de l’argent dans son comportement. Elle agit qu’en fonction de recevoir des bénéfices soit de l’argent. On peut noter que dans son comportement elle est cupide et hypocrite pour pouvoir arriver à retirer de l’argent de son employeur. Quant à Flavie, celle-ci nous montre l’importance du pouvoir dans son comportement. Elle va aimer Nantas que pour son pouvoir et elle va lui avouer son amour parce qu’elle est faible et lui fort et lui donner une certaine sécurité. Donc, tous ces arguments nous montrent bien que les thèmes du pouvoir et de l’argent sont bien illustrés dans le comportement des personnages. Ces thèmes illustrent bien la réalité d'Émile Zola. En effet, il a vu le début du capitalisme avec la révolution industrielle ce qui a grandement changé les sociétés. Premièrement en tant qu’individu, les gens vont changer leur comportement pour pouvoir avoir eux aussi une part du gâteau. Deuxièmement en tant qu’écart entre les riches et les pauvres. Les gens ont pris conscience de ce deuxième point assez tôt. En effet, trente ans avant la publication de Nantas on a vu apparaitre le Manifeste du Parti communiste de Marx et Engel où l'on dénonce le système capitalisme. Même encore aujourd’hui c’est le même combat, soit dénoncé, le capitalisme. En effet, les gens ont créé récemment le mouvement anti-Wall Street pour dénoncer le capitalisme et ses effets sur les gens. Les gens qui ont créé ce mouvement demandent un changement et disent que le système capitalisme ne fonctionne plus et en réclame un autre comme a fait Marx et Engel. Donc, encore aujourd’hui les dénonciations du capitalisme que Zola, Marx ou Engel dénonçait ne sont toujours d’actualité et toujours pas réglées. Mais en 1989 les gens dénonçaient aussi le système communiste et l’on abolie avec la chute symbolique du mur de Berlin. Alors si les gens ne veulent pas d’un système capitaliste parce qu’il trouve que cela affecte l’individu dans son comportement et crée un écart entre les riche et les pauvres. Mais, ils ne veulent non plus un système communiste qui est trop sévère et où la corruption est bien présente. Donc, la seule option qui reste à l’humanité est de faire confiance à des partis politiques socialistes comme le Nouveau Partie Démocrate au Canada. Mais cela est possible qu’en s’unissant les uns aux autres et voter pour du changement comme nous l’avons vu aux dernière élections fédérale où les gens se sont mobilisé et on fait élire à l’opposition officiel le Nouveau Partie Démocrate. Mais, comme dans chaque système il ne faut pas s’attendre que le socialiste fasse des miracles.




[1] Zola, Émile, « Nantas » dans Zola. Maupassant Nouvelles réalistes, coll « grands textes » Anjou, éd CEC, 2010, P.201
[2] Ibid, P. 202
[3] Ibid, P. 200
[4] Ibid, P. 200
[5] DRUIDE INFORMATIQUE INC, Antidote, «  maternel », [cédérom]
[6] Zola, Émile, « Nantas », op cit, P. 202
[7] Ibid, P.202

Sunday, 9 October 2011

Érik Orsena - EO

Éric Orsenna est un écrivain de l'académie française. Si vous aimez les écrits qui vous ramene à l'époque de l'enfance où tout est permis d'imaginer et que vous avez l'amour des mots ces livres sont pour vous. ( la collection présentée dans cet article).

Collection à découvrir:

- La grammaire est une chanson douce

- Les chevalier du subjonctif

- La révolte des accents

- Et si on dansait ? Éloge à la ponctuation


Ces bel réflexions sur la grammaire sont un délice. Ils nous font voir d'un autre oeil la grammaire et nous fait même l'aimé comme on aime un ami. J'ai eu l'impression en les lisant que je faisais partis moi aussi de ce monde. Peut-être parce que je les ai lu sur les plages des caraïbes. Si vous avez la chance de faire cette expérience je vous le recommande. Car les livres se passe dans une île perdu dans l'océan Atlantique... Les enfants de plus de 12 ans peuvent sans problèmes lire ce livre et ils (espérons) aimeront la grammaire.

Ma phrase coup de coeur:

-La grammaire est un chansons douce: "J'ai hurlé à Thomas de faire comme moi: - Choisis un mot, celui que tu préfères!"

Dans les quatre livres c'est le passage qui ma le plus marqué. La jeune Jeanne (personnage principale) est sur le point de mourir dans une tempête en plein océan et crie cette phrase. Quoi de plus beau de vouloir finir sa vie avec le mot qui nous marque le plus. ÇA c'est prendre conscience de l'importance de la parole et des mots. C'est avec les mots qu'on vit les plus belle histoire de nos vies et c'est aussi avec les mots qu'on vit les pires désastres de nos vies. Donc, terminé avec un mot n'est que rendre hommage aux mots. Alors je crois que c'est un bel hommage d'écrire un passage du genre.

Dans des prochains post je parlerais plus en détails de chacun de ces livres.

Tutushe

Introduction

Voici le blog de Tutushe. J'y écrirai pendant les 3 prochainnes années (minimun) soit durant mon parcours en littérature et en linguistique à l'université, mes pensées, mes opinions, mes découvertes, mes commentaires et tout ce qui pourrait influencer ma pensée envers ce monde que j'admire...

Selon Antidote voici la définition de la littérature :

  • [Vieux] Culture générale.
  • Ensemble des ouvrages que l’on publie sur une question, un sujet. Consulter la littérature sur la psychologie de l’adolescent.
    • [MUSIQUE] Ensemble des œuvres composées pour un instrument particulier.
  • Ensemble d’œuvres écrites ou orales marquées par des préoccupations esthétiques, formelles, idéologiques et culturelles. Littérature française, africaine, québécoise. Littérature romantique, contemporaine. Littérature pour enfants.
  • L’art de la personne qui compose des œuvres littéraires. Se lancer dans la littérature.
  • Étude des œuvres littéraires et de leurs auteurs. Cours de littérature. Livre de littérature.
  • [Péjoratif] Ce qu’on ne retrouve que dans les œuvres littéraires, et non dans la réalité.Ce n’est que de la littérature.
Selon Antidote la linguistique est :
  • [Vieux] Étude de l’histoire des langues et des rapports qu’elles entretiennent entre elles.
  • Science qui a pour objet l’étude de la langue en tant que système de signes.

Je crois que l'un ne va pas sans l'autre. En effet, s'il n'y a pas de linguistique, il n'y a pas de langue. Alors pas de littérature. C'est pour cette raison que je dois parler de la linguistique si je veux parler de littérature.

Bonne lecture