Sunday, 23 October 2011

Nantas - Émile Zola

Au dix-neuvième siècle en France, on a vu apparaître de nouvelles formes d’industrie qui fonctionnait soit par la vapeur ou l’électricité. Par la faute de ces usines, on pouvait produire beaucoup plus dans un délai plus court et à des coûts moins dispendieux. C’est ce qu’on appellera la révolution industrielle en France. Cette révolution permettra à certains individus qui ne sont pas aristocrate à atteindre le niveau de vie de ceux-ci ou même dépasser leur niveau de vie; on les appellera les bourgeois. En même temps, on verra un système économique qui se fondera sur les profits et la concurrence entre des entreprises privées; ce qu’on nommera le capitalisme. Certains auteurs comme Émile Zola seront sensibles aux changements autour d’eux et voudront décrire la réalité à l’entour d’eux. Le mouvement littéraire qui découlera de cela sera le naturalisme et le réalisme. Zola en étant un naturalisme écrira une nouvelle littéraire sur le sujet du capitalisme. Nantas est la nouvelle réaliste que Zola écrit pour dénoncer le capitalisme. L’une des caractéristiques intéressantes du capitalisme est que le thème de l’argent et du pouvoir reviennent très souvent. Alors une question pourrait se poser si Zola a écrit à propos du capitalisme dans la nouvelle de Nantas « Montrez que l’extrait est dominé par le thème de l’argent et du pouvoir. Montrez-le en vous appuyant sur le comportement des personnages dans cette scène et sur leurs pensées. »  Dans cette dissertation, je montrerai que le pouvoir et l’argent, qui caractérise le capitalisme, sont exprimés, dans le dernier chapitre de Nantas, dans le comportement de trois personnages : Nantas, mademoiselle Chuin et Flavie.
L’évolution de Nantas dans le cinquième chapitre nous montre que son comportement est influencé par l’argent et le pouvoir. Nantas est un être suicidaire parce qu’il doute que l’argent et le pouvoir puissent acheter tout ou posséder tout. Il se rend compte que le fait d’avoir de l’argent et du pouvoir équivaut à un autre homme sans pouvoir et sans argent : « La vie était bête, les hommes supérieurs y finissaient aussi platement que les imbéciles. »[1]  Ici, il y a une focalisation interne sur Nantas, car on connait sa pensée sur la différence d’une personne puissante et une personne normale. Selon Nantas, la morale est que l’argent et le pouvoir ne font rien de plus à une personne. Alors, tous ses efforts qu’il a faits ne servent à rien ce qui le poussera à vouloir se suicider parce que ses efforts sont faits en vain. Vers la fin du chapitre, le comportement de Nantas change; il se rend compte qu’à la longue tout vient à être posséder avec le pouvoir et l’argent : « Enfin, tutoyant Nantas pour la première fois, elle trouva le mot qu’il attendait, le seul mot qui pût le décider à vivre »[2]. Lorsqu’il s’aperçoit qu’il a obtenu la dernière chose qu’il pouvait posséder, cela le décide de vouloir vivre. Le comportement de Nantas change et celui-ci devient optimiste. Maintenant, il a le désir de vivre parce qu’il s’aperçoit qu’il avait raison que c’est en travaillant fort, en ayant du pouvoir et en ayant de l’argent que tout est possible. On peut obtenir tout sans exception, même les choses qui ne s’achètent pas, par exemple un sentiment d’une personne. Donc, on peut comprendre que le comportement de Nantas est bien influencé par le pouvoir et l’argent. En effet, c’est par la faute de ces deux thèmes qu’il veut mourir ou vivre. C’est en travaillant pour acquérir ceux-ci qu’il veut posséder quelque chose en particulier, soit l’amour de Flavie. Sans avoir c’est deux caractéristiques, Flavie ne serait jamais intéressée à lui. Le début de la nouvelle nous montre bien qu’elle n’est pas du tout intéressée, mais c’est à cause des caractéristiques qu’acquiert Nantas qu’il obtient Flavie.
Quant à mademoiselle Chuin, elle nous montre que son comportement tourne autour du thème de l’argent. On peut voir cela par le fait qu’elle est cupide. On peut le voir dans le texte par une focalisation externe de mademoiselle Chuin « Mademoiselle Chuin se présenta pour toucher les milles francs promis. »[3] Même avec l’humiliation que Nantas a subie lorsqu’il a surpris l’homme dans la chambre de sa femme au quatrième chapitre, mademoiselle Chuin prend quand même son argent et elle ne le refuse pas. On peut pressentir qu’elle n’a même pas honte de ce qui est arrivé. Rappelons-nous que dans la nouvelle c’est elle qui arrange le complot pour que le supposer amant de Flavie soit dans la chambre de celle-ci. Il est clair qu’elle agit simplement dans le but de s’enrichir. De plus, mademoiselle Chuin est hypocrite parce qu’elle veut simplement son argent. On peut le voir dans cet extrait : « Elle se montrait maternelle, elle le traitait comme un élève qui avait réussi. »[4] L’extrait nous dit qu’elle est maternelle, mais selon Antidote le terme « maternel » est « Propre à la mère. Relatif à la mère. »[5] Habituellement, une mère ne se fait pas payer pour ses services et ne complote pas dans le dos de la personne qu’elle attentionne. Alors, mademoiselle Chuin ne serait pas maternelle. On peut déduire qu’elle agit ainsi simplement pour être polie, pour recevoir son argent et ne pas être chassé par Nantas. Donc, ses deux caractéristiques comportementales qui sont la cupidité et l’hypocrisie nous prouvent que mademoiselle Chuin n’agit que pour recevoir de l’argent. Par le fait même, nous pouvons dire qu’elle est dominée par l’argent.
Quant à Flavie, elle nous montre que son comportement tourne autour du thème du pouvoir. En étant aristocrate, Flavie est plus ou moins attirée par l’argent que Nantas possède, car elle a une fortune en étant aristocrate. Ce qui attire Flavie est la notion du pouvoir. Nous pouvons constater dans l’extrait suivant qu'elle est attirée par la notion du pouvoir que Nantas détient « Je t’aime cria-t-elle à son cou, sanglotante, arrachant cet aveu de son orgueil »[6]. Tout le long de la nouvelle, on voit Flavie comme une femme forte et qui veut à tout prix garder sa liberté. En lui disant « je t’aime » cela montre qu’elle est faible devant lui et qu’elle renonce à sa liberté. Habituellement, les gens sont faibles devant les gens qui ont du pouvoir parce qu’ils ne peuvent rien n’y faire. Alors, en s’alliant à la personne qui a du pouvoir on peut avoir l'impression qu'on est en sécurité. De plus, dans une partie du discours direct on lit « je t’aime parce que tu es fort! »[7]  Elle ne lui dit pas seulement qu’elle l’aime à cause d’un sentiment, mais bien à cause de sa force. Sa force est tout le pouvoir qu’il a sur l’état, sur les hommes et même sur l’empereur. Peut-on avoir plus de pouvoir? Non, Flavie le sait très bien et c’est ce qu’elle n’a pas. Donc, elle aime Nantas non par amour pour lui, mais par amour de son pouvoir. Elle est amoureuse du pouvoir et de la sécurité que cela lui apporte. Ce qui prouve que son comportement tourne autour du pouvoir comme tous les aristocrates de ce temps. En effet, les aristocrates s’associaient avec les nouveaux bourgeois, non par plaisir, mais pour avoir plus de pouvoir, parce que c’est les bourgeois venaient à avoir plus de pouvoir que les aristocrates. Donc, Flavie prouve que son comportement tourne autour du thème du pouvoir.
On peut conclure que les thèmes principaux de ce dernier chapitre de cette nouvelle sont bien le pouvoir et l’argent. En effet, Nantas est influencé par ceux-ci qui le font douter sur la notion que lorsque l’on a cela tout nous appartienne même les choses qui ne s’achètent pas. Puis, ces thèmes le font balancer entre vivre ou mourir. Quant à mademoiselle Chuin, celle-ci nous montre l’importance de l’argent dans son comportement. Elle agit qu’en fonction de recevoir des bénéfices soit de l’argent. On peut noter que dans son comportement elle est cupide et hypocrite pour pouvoir arriver à retirer de l’argent de son employeur. Quant à Flavie, celle-ci nous montre l’importance du pouvoir dans son comportement. Elle va aimer Nantas que pour son pouvoir et elle va lui avouer son amour parce qu’elle est faible et lui fort et lui donner une certaine sécurité. Donc, tous ces arguments nous montrent bien que les thèmes du pouvoir et de l’argent sont bien illustrés dans le comportement des personnages. Ces thèmes illustrent bien la réalité d'Émile Zola. En effet, il a vu le début du capitalisme avec la révolution industrielle ce qui a grandement changé les sociétés. Premièrement en tant qu’individu, les gens vont changer leur comportement pour pouvoir avoir eux aussi une part du gâteau. Deuxièmement en tant qu’écart entre les riches et les pauvres. Les gens ont pris conscience de ce deuxième point assez tôt. En effet, trente ans avant la publication de Nantas on a vu apparaitre le Manifeste du Parti communiste de Marx et Engel où l'on dénonce le système capitalisme. Même encore aujourd’hui c’est le même combat, soit dénoncé, le capitalisme. En effet, les gens ont créé récemment le mouvement anti-Wall Street pour dénoncer le capitalisme et ses effets sur les gens. Les gens qui ont créé ce mouvement demandent un changement et disent que le système capitalisme ne fonctionne plus et en réclame un autre comme a fait Marx et Engel. Donc, encore aujourd’hui les dénonciations du capitalisme que Zola, Marx ou Engel dénonçait ne sont toujours d’actualité et toujours pas réglées. Mais en 1989 les gens dénonçaient aussi le système communiste et l’on abolie avec la chute symbolique du mur de Berlin. Alors si les gens ne veulent pas d’un système capitaliste parce qu’il trouve que cela affecte l’individu dans son comportement et crée un écart entre les riche et les pauvres. Mais, ils ne veulent non plus un système communiste qui est trop sévère et où la corruption est bien présente. Donc, la seule option qui reste à l’humanité est de faire confiance à des partis politiques socialistes comme le Nouveau Partie Démocrate au Canada. Mais cela est possible qu’en s’unissant les uns aux autres et voter pour du changement comme nous l’avons vu aux dernière élections fédérale où les gens se sont mobilisé et on fait élire à l’opposition officiel le Nouveau Partie Démocrate. Mais, comme dans chaque système il ne faut pas s’attendre que le socialiste fasse des miracles.




[1] Zola, Émile, « Nantas » dans Zola. Maupassant Nouvelles réalistes, coll « grands textes » Anjou, éd CEC, 2010, P.201
[2] Ibid, P. 202
[3] Ibid, P. 200
[4] Ibid, P. 200
[5] DRUIDE INFORMATIQUE INC, Antidote, «  maternel », [cédérom]
[6] Zola, Émile, « Nantas », op cit, P. 202
[7] Ibid, P.202

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