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Wednesday, 30 July 2014
figure féminine retrouvée dans la mythologie
Le statut de la femme n’a pas toujours été le même dans nos sociétés. Il paraît en effet que nos ancêtres avaient une opinion bien différente de la nôtre au sujet de la condition de la femme dans la société. C'est pourquoi j’ai voulu m’attarder sur des figures féminines et ainsi comprendre cette figure qu’est la femme dans la mythologie. Je me pencherais, plus précisément sur trois figures mythiques de famille mythologique différente : Rhéa dans la mythologie grecque, Cybèle dans la mythologie perse et Isis dans la mythologie égyptienne. La première partie du travail sera consacré à une étude exhaustive de ces trois figures mythiques. La deuxième partie du travail consistera à une analyse comparative de celle-ci. C’est en procédant de cette manière qu’on pourra comprendre le statut de la femme dans la société ancienne.
Née de Gaiea et Ouranos, Rhéa sera l’épouse de Cronos son frère ainé. Rhéa aura trois filles et trois garçons : Hestia, Déméter, Héra, Hadès, Poséidon et Zeus. Comme elle savait que son époux mangerait ses enfants, c’est pourquoi qu’elle donna naissance à Zeus dans une caverne et ainsi le caché de Cronos. En sachant qu’un jour que son fils détrônerait son père. De plus, selon certains, elle aurait caché Poséidon dans un pâturage pour aussi échapper à Cronos. On comprend qu’elle était maternelle dans le fait de sauver ses enfants de son propre époux. De plus, on comprend qu’elle ferait tout pour ses enfants, car elle a pris des risques en cachant ses enfants. Qui sait ce qu’il lui aurait lui arrivé si Cronos avait découvert la supercherie du remplacement de l’enfant à une roche.
On retrouve Rhéa sous d’autres noms dans une multitude de régions différentes. Elle est l’épouse de Mars sous le nom de Rhéa Silvia à Rome et Nout chez les Égyptiens, déesse du ciel . De plus, elle est assimilée à Cybèle en Asie Mineure et Ops l’épouse de Saturne à Rome . On comprend qu’elle a une importance majeure pour être importée dans plusieurs régions du monde. Ainsi, on comprend qu’elle est une figure mythique d’une grande importance pour les peuples de ces régions. En effet, Rhéa est considérée comme la mère de tous et l’origine de tout être. C’est la mère suprême des dieux de l’Olympe et du dieu suprême : Zeus. C’est à cause de ce fait qu’elle sera vénérée dans une île de la Grèce qui s’appelle la Crète. Elle y a été adorée pour être la déesse mère. De plus, les curète étaient les prêtes qui vouaient un culte à cette déesse-mère. Pour ajouter à cela, dans une autre région que la Grèce, soit Rome, elle était la mère des fondateurs de Rome. Ce qui ajoute un aspect au fait qu’elle est la mère de l’origine de tout. On y voit donc en Rhéa une mère bienfaisante qui a aidé à la création du monde tel que ces peuples le connaissaient.
La provenance du nom du nom de Rhéa nous viendrait du Grec ancien qui signifierait le mot « terre » . Il est logique que son nom signifie le mot « terre », car c’est la terre qui nourrit tous les êtres sur la Terre. On y voit donc une source de vie et de maintien de la vie. La physionomie de cette déesse est typiquement Grecque. Malgré le fait qu’elle est présente dans plusieurs mythologies. Cela, nous assure alors, qu’elle fait bien partie de la mythologie grecque.
Comme mentionnée plus haut, Rhéa appartient à plusieurs mythologies. La plus marquante après celle de la Grèce Antique est celle de la mythologie romaine. On la verra prendre le nom de Rhéa Silvia qui est épouse de Mars. Celle-ci aura des jumeaux qui seront les fondateurs de Rome. Puis, elle sera tuée et se mariera dans la mort avec le fleuve du Tibre. On comprend que Rhéa est la mère de tous qui a plusieurs identités dans plusieurs mythologies et que son nom nous en apprend beaucoup sur le fait qu’elle est bien la mère de tous, car c’est la terre qui nourrit l’homme comme la mère qui nourrit le petit.
On confond souvent Cybèle et Rhéa à cause de leurs proximités. Cybèle est une déesse qu’on retrouve en Perse. Celle-ci est connue pour être la déesse des cavernes : « Cybèle est étymologiquement la déesse des cavernes. Elle personnifiait la terre dans son état primitif et sauvage » . En étant la déesse des cavernes, il est étrange et peu probable que cela soit lié à la chance que Cybèle soit une telle déesse et que Rhéa aille donner naissance au dieu suprême dans une carne. Alors, peut-être, cela serait l’une des caractéristiques qui les lieraient autant. Mais on peut bien comprendre que Cybèle n’est pas Rhéa et vice versa, car Cybèle qui vit en Phrygie a une physionomie asiatique. Elle est coiffée de la couronne tourellée ce qui est un attribut d’une mère d’Asie. De plus, dans les représentations de la déesse on peut la voir qui est assise sur un trône avec deux lions et parfois on peut la voir avec un petit fouet d’osselet qui indique son pouvoir. Son pouvoir est si grand qu’on la proclame la plus grande déesse du proche Orient. On comprend, qu’elle est bien différente de Rhéa et qu’elle vient bien d’Asie Mineure.
Une autre caractéristique de Cybèle serait que les lions ont une grande importance pour cette déesse. Cybèle est souvent imagée avec des lions, soit que les lions sont près d’elle sur son trône ou que ceux-ci tirent son char. On dit dans la littérature qu’elle a transformé Hippomenês et Atalante en ces lions qui l’accompagnent. Elle aurait fait cela pour punir le couple marié qui aurait, eux des débats amoureux dans son temple.
Une autre caractéristique importante serait qu’elle était associée à un dieu inférieur qu’elle : « la grande déesse phrygienne était associée à un dieu de rang inférieur, Attis, qui tenait auprès d’elle un rôle analogue à celui de Tammouz auprès de l’Ishtar babylonienne » . On comprend qu’elle est une déesse avec une haute hiérarchisation et que celle-ci a beaucoup de pouvoir.
Comme la déesse Rhéa, Cybèle a plusieurs identités dans plusieurs régions du monde. On la connait sous le nom de Magna Mater Deum Idaea ou grande mère Ida en Italie où elle protège le peuple romain. En Lituanie on la connaîtra sous le nom de Praurimé . Puis, en Grèce son culte sera associé à Mithra. On comprend que son culte et sa position dans la mythologie perse sont très importants si plusieurs peuples la prennent dans leurs mythologies. En effet, elle est une déesse importante, car c’est une déesse féconde : « c’est sans nul doute possible, la déesse de la terre féconde […] Cybèle » . On comprend qu’elle est la mère de tous, ce qui fait d’elle la déesse mère.
La dernière caractéristique présentée serait la résurrection. Comme dit auparavant, elle serait associée au culte de Mithra ce qui en fait que la caractéristique de la résurrection serait chez elles une caractéristique importante. En effet, elle peut ressusciter des gens soit en les transformant en lion ou soit en les transformant en arbre. Alors, il n’est pas surprenant que son culte soit associé à Mithra (qui lui aussi ressuscite de la mort). On comprend avec une telle description que Cybèle est une déesse-mère du Proche-Orient.
La dernière divinité présentée est Isis la reine d’Égypte. Celle-ci absorbe toutes les qualités des autres déesses qu’on retrouve dans la mythologie. En effet, on peut la voir avec une panoplie de caractéristiques. Par exemple, elle a des prémonitions lorsque son mari meurt, elle a des pouvoirs pour jeter des sorts, elle est la patronne des voyageurs et elle fait partie des neuf dieux qui ont créé le monde . On peut conclure qu’en ayant une panoplie de caractéristique elle est le tous des autres déesses. Peut-être serait-elle la déesse-mère en ayant tant de caractéristiques. Une autre caractéristique intéressante est qu’elle à un fils qui est également son amant. En effet, elle donne naissance à son fils Horus qui vient de l’union avec Osiris . Puis, plus tard, elle donnera naissance aux enfants d’Horus. On comprend alors que le fils d’Isis est aussi son amant à cause de la naissance des enfants d’Horus.
On peut voir aussi Isis comme la mère de la société moderne. « Elle aida [Osiris] dans son œuvre de création en apprenant aux femmes à moudre le grain et à filer le lin ainsi qu’à tisser la toile; elle indiqua aussi aux hommes la façon de guérir les maladies et elle les habitua à vivre en famille en instituant le mariage » . Elle est donc la mère de la civilisation en quelque sorte. Selon cette mythologie, la civilisation ne serait pas la même si elle n’avait pas fait cela.
L’animal représentant Isis est la vache. Cet animal sacré dans plusieurs cultures encore aujourd'hui nous indique qu’elle était la nourricière de son peuple. Comme la mère qui nourrit son petit avec le lait maternel, la vache quant à elle nourrit les Hommes de son lait. On peut déduire qu’elle est la source de la vie comme la mère pour son petit.
Comme Rhéa et Cybèle, Isis a plusieurs identités dans d’autres cultures. En effet, on confond souvent Hator, Io et Neit avec Isis. Elle est, alors, une divinité importante pour être confondu ou récupéré dans d’autre mythologie que celle d’Égypte. On comprend qu’Isis était plus que la mère de son fils, mais la mère de la civilisation que l’Homme égyptien connaissait. De plus, on reconnaît qu’elle a plusieurs qualités tirées de plusieurs déesses ce qui fait d’elle un tout.
Si nous comparons ces trois divinités, nous pouvons nous apercevoir qu’elles ont plusieurs caractéristiques ou plusieurs thèmes en commun. Par exemple, il y a un lien intrinsèque entre Rhéa et Cybèle en ce qui concerne le lieu de la caverne. Dans chacune des divinités, on peut y voir des mères bienfaisantes (mère de leurs enfants ou de leurs civilisations). De plus, le thème de la terre est présent dans chacune d’elle, soit par leurs caractéristiques propres ou des thèmes qui les entourent comme nous avons vu auparavant. Puis, pour chacune des déesses, on peut y voir qu’elles sont aimées par les peuples et que celles-ci sont reprises dans plusieurs autres mythologies. Il est alors intéressant de voir que plusieurs traits leur sont identiques. Peut-être, sont-elles relié ou même la même divinité sous une autre forme ou camouflé. En ce qui a trait aux différences est qu’Isis est la seule déesse à être à la recherche de son mari tué. De plus, elles sont toutes de territoire différent et elles ont les traits de ces territoires.
Le peu de différence nous montre, en effet, qu’il serait possible qu’elles soient le même personnage mythique : la Déesse Mère. En effet, les caractéristiques de la déesse mère ressemblent, étrangement, aux caractéristiques des déesses mentionnées-ci hautes. En premier lieu « la Déesse mère, était la divinité suprême de toutes les sociétés. […] Elle représentait non seulement la reproductrice de toute vie humaine, mais aussi la source de toutes les récoltes » . On peut voir cela chez les trois déesses mentionnées plus haut. En deuxième lieu, « la Déesse portait un ou plusieurs noms qui différaient selon les endroits » . On a vu que Rhéa, Cybèle et Isis ont plusieurs noms selon les lieux qu’elles y sont. Puis, en troisième lieu, « [la] conception de la déesse, dessus de tous les autres dieux, indique une formation sociale de type matriarcal » . En effet, chez Rhéa on voit la supériorité de celle-ci en étant la mère des dieux de l’Olympe, chez Cybèle on la considère comme la Déesse la plus puissante du Proche-Orient. Puis, chez Isis on « prétend que, selon la mythologie égyptienne, Isis était la divinité la plus puissante du couple » .
En ayant autant de preuves, on comprend que Rhéa, Cybèle et Isis sont toute une même personne : la Grande Déesse qui a été transposée et camouflée dans plusieurs mythologies. En ayant le même personnage transporté dans plusieurs mythes, il est maintenant clair pourquoi il y a autant de similarité entre les déesses dans leurs histoires et leurs traits. Encore aujourd’hui on peut voir ce genre de camouflage. Dans le Christianisme, par exemple, on y voit la figure de la Grande Déesse avec ces caractéristiques bien visible que l’on nomme aujourd’hui dans le Christianisme : la vierge Marie.
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