Wednesday, 30 July 2014

La science-fiction au dix-huitième siècle

Selon deux auteurs, il se pourrait qu’on retrouve des traces de science-fiction dans la littérature du dix-huitième siècle. En effet, l’auteure Béatrice Didier écrit dans une préface de Pauliska ou la perversité moderne de Révéronie Saint-Cyr qu’il a « une mutation dans le roman noir » à cause des caractéristiques de « la science-fiction ». Puis, l’auteur Laurent Loty dit, quant à lui, que La découverte australe de Rétif de Bretonne « peut être considéré, sans anachronisme aucun, comme un texte de science-fiction » . Par contre, le genre de la science-fiction est apparu bien après les romans noirs et les romans utopiques. Il serait donc faux de prendre ces textes pour des textes à genre de science-fiction, mais si nous analysons le texte d’après les définitions du genre littéraire de la science-fiction se pourrait-il qu’on y en trouve des traces ou même de très grandes ressemblances? Avant tous, il est important de bien comprendre ce qu’est le genre de la science-fiction. Si nous regardons dans le Petit Robert on y trouvera cette définition : « genre littéraire et artistique qui évoque un état futur d’un monde (anticipation) » . Puis si nous regardons dans le grand dictionnaire terminologique on comprend que science-fiction est un « genre littéraire et cinématographique caractérisé par une intrigue basée sur des extrapolations scientifiques ou techniques qui s’inscrivent habituellement dans un ailleurs spatial ou temporel (souvent le futur), où l’on l’évolution de l’homme et des sociétés. » On comprend de ces deux définitions qu’il y a plusieurs caractéristiques qu’on retrouve dans les romans de La Rétif de La Bretonne et de Révéroni Saint-Cyr. Certes, le genre littéraire de la science-fiction n’existait pas à cette époque, mais j’analyserai les caractéristiques de ce genre littéraire pour y trouver des traces et même les caractéristiques propres à ce genre littéraire. Il peut paraître quelque peut anachronisme d’analyser ce genre de texte avec un genre qui n’est du tout de son époque, mais j’essayerai avec cette analyse de prouver que cela n’en ai pas une. Les caractéristiques que j’analyserai sont les « extrapolations scientifiques » des deux textes, les « ailleurs spatiaux ou temporaux » et « l’évolution de l’homme et des sociétés » que les textes semblent suggérer. Ensuite, je conclurai sur la pertinence de parler d’anachronisme lorsque nous étudions ce texte sous la forme de la science-fiction. Premièrement les « extrapolations scientifiques » sont représentées sous les découvertes scientifiques du temps, mais sont extrapolées et même irréalistes. « L’extrapolation scientifique » est de prendre une connaissance déjà connue du monde de la science et de l’exagérer pour ainsi inventer quelque chose qui n’existe pas. Les découvertes abordées dans le texte de La découverte australe sont l’homme qui vole. On peut voir cette découverte dans tous les tomes du roman. En effet, Victorin construit et utilise une machine volante qui lui servira à bâtir son rêve et de le rendre réaliste : « Une large et forte courroie, qu’il avait préparée au Bourrelier, lui ceignait les reins; deux autres petites, attachées à des brodequins, lui garnissaient latéralement chaque jambe et chaque cuisse, puis venaient passer dans une boucle de cuir, fixée à la ceinture des reins : deux bandes fort-large se continuaient le long des cotes […] la seule partie sujette à périr par le frottement, était la sangle qui faisait mouvoir le ressort des ailes » . Cette machine volante n’est pas réelle, mais elle est très détaillée. Certes les hommes ont commencé à voler grâce au frère Montgolfier qui on, entre autres, inventé la montgolfière, mais une telle invention qui est décrite dans le roman n’est pas n’existe pas : l’auteur a extrapolé une réalité scientifique présente à cette époque. La longue description de cette machine volante montre à quel point cela sera un aspect important de l’œuvre. En effet, c’est grâce à cette machine volante innovante que Victorin va pouvoir créer son utopie. Alors, on comprend que cette machine prend une grande place dans l’œuvre. De plus, dans Pauliska ou la perversité moderne on voit deux exagérations de deux percées scientifiques soit avec l’électricité et le magnétisme. À cette époque on ne comprenait pas vraiment ce qu’était l’électricité, mais on pouvait comprendre qu’il y avait quelque chose qui se passait lorsqu’il y avait des phénomènes électriques. Dans Pauliska, le sujet de l’électricité est abordé par le magnétisme et par le fluide électrique des corps. En effet, on croyait à cette époque que les corps humains produisaient de l’électricité. En effet, en 1746 à la cour de Louis XV on a fait une démonstration avec une bouteille de Leyde et deux cents gardes. Le résultat a été que tous les gardes ont reçu des décharges électriques. Alors, les gens affirmaient que c’était la preuve que le corps humain produisait de l’électricité. L’auteur reprend le même langage scientifique pour expliqué sa machine électrique qui transfère les fluides électriques à d’autres corps et ainsi se sentir plus jeunes ou en santé : « une immense machine électrique était au milieu du cabinet. « C’est bien cela que j’avais demandé, baron, dit-il à M. d’Olnitz : vous avez parfaitement saisi la forme de l’appareil, et il est bien exécuté. Vous allez en voir les effets. » On comprend que cette machine a été inventée par le baron d’Olnitz grâce aux paroles de Salviati : « vous avez parfaitement saisi la forme de l’appareil ». Alors, on a pris une fois encore une connaissance scientifique de l’époque et on en a extrapolé la forme. Puis, l’inoculation qui est un « synonyme d'insertion, a prévalu pour désigner l'opération par laquelle on communique artificiellement la petite vérole, dans la vue de prévenir le danger & les ravages de cette maladie contractée naturellement» , est aussi abordée dans le texte de Pauliska. Encore une fois, on prend la connaissance scientifique pour l’appliquer à une invention du texte. Dans cet œuvre, on utilise l’inoculation non pour donner la maladie à petite dose pour que le corps soit capable de la combattre, mais pour donner de l’amour à une autre personne : « Procédons à l’inoculation.» À peine eut-il achevé qu’il tira d’un secrétaire une soucoupe d’or et une lancette dont il se souleva l’épiderme jusqu’au vif […] Il appliqua cette composition sur la morsure qu’il m’avait faite : il eut soin d’en recueillir la lymphe, dont il imbiba une bandelette, qui lui servit à développer la blessure qu’il venait aussi de s’ouvrir à lui-même. Tels sont l’inoculation et l’échange barbare que l’imagination de cet homme inventa pour parvenir à ses fins. » Le concept de l’inoculation est pris ici en considération, mais est poussé à un extrême. Même le narrateur qualifie cela d’imagination barbare. Donc, on comprend que dans les deux textes il y a des extrapolations des découvertes scientifiques. Comme mentionnée dans la définition de la science-fiction, l’extrapolation de connaissance scientifique tous domaines confondus est une caractéristique de ce genre littéraire. Deuxièmement, le concept « d’ailleurs spatial ou temporel » est exploité dans les deux textes. « L’ailleurs spatial ou temporel » consiste à ce qu’une œuvre soit dans des endroits inconnus ou à des espaces-temps inconnus. Dans l’œuvre de La découverte australe, on voit ce concept sous la forme d’un jeu de narration. Ce jeu de narration fait en sorte que le lecteur devient confus sur où et quand cette histoire et raconté et même par qui elle est racontée : « Telle est la première introduction que Dulis a mise à son ouvrage : Je dis la première; car il en place une seconde au commencement du récit, qui paraît en faire absolument partie, puisqu’elle apprend de qui on le tient. » Le fait que les deux préfaces semblent écrites par deux auteurs différents à une différente époque, mais qu’en fait elles sont écrites par le même auteur dans une même époque mélange le lecteur en ce qui a trait à la temporalité du texte. Cela est volontaire, car l’auteur veut brouiller les pistes pour éviter la censure. Par contre, en brouillant ainsi les pistes le lecteur n’est plus certain dans quelle époque il est, alors on comprend que l’époque n’est pas déterminée et qu’elle apporte le lecteur dans une temporalité inconnue. De plus, dans La découverte australe on exploite le thème des endroits lointains. Cette caractéristique s’applique à la science-fiction par le fait que cela est un « ailleurs spatial ». En effet, Victorin et son fils seront à la quête d’un endroit où ils pourront installer leur colonie pour vivre : « Je tâcherai de découvrir une terre fertile, entre le quarante ou le quarante-cinquième degré; ce qui, suivant les Voyageurs que j’ai lus, équivaut à peu-près au 50me dans notre hémisphère septentrional : car c’est à cette latitude que les Hommes sont plus hommes. Et lorsque nous seronts bien-établis, je porterai à ces Peuples les arts et les sciences : mais j’aurai le plus grand soin de leur recommander d’éviter les navigations au loin. » On comprend que la terre qu’il veut découvrir est un endroit lointain et qu’il restera lointain. Le fait de ne pas vouloir de la navigation lointaine de la terre qu’il trouvera prouve qu’il ne veut pas de connexion avec le monde européen du temps. Alors, la terre promise sera lointaine et restera lointaine. On comprend que cet « ailleurs spatial » est bien exploité dans l’œuvre de La Rétif de La Bretonne. En ce qui a trait à l’œuvre de Pauliska ou La perversité moderne le concept du ailleurs est exploité par l’immigration des gens à cause de la guerre : « Malheureuse! Ce palais n’était qu’une grotte de glace, humide, éclairée d’une lampe funèbre, mon trône était un lit de neige qui m’avait sauvée dans ma chute; et ce peuple de sujets, une société de malheureux transfuges comme moi, sans espoir, sans pain, sans secours. La crevasse communiquait à une vaste caverne où l’on m’avait conduite et où je reconnus bientôt mon erreur. « Vous voyez ici, me dit un vieillard vénérable, plusieurs familles infortunées de votre province… » On comprend dans ce passage que plusieurs familles sont exilées et immigre vers des endroits meilleurs où il fait bon vivre. Certes, nous savons où les exilés se trouvent, les lieux décrits sont des lieux connus et véritables, mais le fait d’être ailleurs que dans sa propre réalité et sa propre patrie donne l’impression d’un ailleurs symbolique pour les personnages qui se retrouvent dans la caverne. Alors, on conclut que dans les deux textes on peut retrouver la caractéristique d’avoir « un ailleurs spatial ou temporel » via le jeu narratif, les terres lointaines et l’immigration des personnages dans d’autres pays que le leur. Troisièmement, le thème de « l’évolution de l’homme et de la société » est exploité dans les deux textes. Cette « évolution » consiste à ce que l’homme ou la société change en mieux. Dans La découverte australe, l’évolution de l’homme se voit par l’hybridité. On rencontre quatre types d’hybridité dans le roman soit l’hybridité sociale, l’hybridité raciale, l’hybridité physiologique et l’hybridité linguistique. L’hybridité sociale est perçue par le fait qu’un bourgeois et un noble soient mariés. En effet, Victorin et Christine se marient malgré leur différence de rang social : « le prête imita, autant qu’il put, avec ce qu’on lui donna, les habits sacerdotaux; il offrit le sacrifice, dont il avait préparé lui-même la matière, et Victorin et Christine, fille de son seigneur, qu’il avait si longtemps, si respectueusement, et si tendrement aimée! » Quant à l’hybridité raciale, ceci est perçu par l’union du jeune De-B-m-t et Ismitchtriss : « Le jour [du mariage du jeune D-B-m-n-t et de Ishmichtriss] pris pour la célébration, il fut convenu qu’elle aurait lieu à la manière des deux nations; que toute la famille du Marié s’y trouverait, et qu’on l’aggrégerait à la nation Patagone, dont elle ferait par-la suite réputé Membre, en considération de l’alliance » . De plus, il y a l’hybridité physiologique par le croisement des hommes et des hommes-brutes. Puis, l’hybridité linguistique entre le mélange du français et du langage que les Pantagons utilisent. Pour bien saisir cette idée, voici un exemple du mélange du français et du langage du Pantagon : « Ha-Limis ëqui (ma femme), je ne puis décider d’une pareille chose, sans consulter nos Oh-Mahn-oh (Chefs-de-famille »; il me faut qu’une dixaine d’Orhomhoodho (cercles ou années) pour les voir tous : je vous rendrai réponse aussitôt.» Ces quatre types d’hybridité font en sorte que l’homme évolue d’une certaine façon. Les façons sont que l’homme va au-delà des classes sociales, au-delà des apparences raciales et physiques, et au-delà des barrières linguistiques. On comprend qu’à l’époque où le roman a été écrit il y avait de grands écarts dans les classes sociales, de grands jugements envers l’apparence des gens et de leur race, et il y avait des tensions entre les gens qui ne parlaient pas la même langue. On comprend alors que l’auteur essaie de montrer une évolution de l’espèce humaine par l’hybridité. En effet, au dix-huitième siècle, on croyait que l’hybridité pourrait améliorer l’espèce humaine, une sorte d’eugénisme. De plus, « l’évolution de l’homme » se traduit dans le texte de La découverte australe par la création d’une nouvelle société. En effet, Victorin créer en quelque sorte une nouvelle micro société sur le « mont inaccessible ». Cette nouvelle société a des valeurs plus morales que la société où chaque personnage est originaire : « ensuite, réfléchissant que tous ces gens-là pourraient bien avoir envie les uns des autres, un beau joir, il leur porta un Prête. Cet Ecclésiastique dit aux nouveaux habitants du Mont-Inaccessible, de se choisir mutuellement, et qu’il les alait marier. » On comprend que Victorin est en train de bâtir un monde avec des valeurs morales de l’époque dont les gens ne respectaient pas toujours. De plus, on voit aussi un autre épisode qui indique ce fait, soit lorsqu’il y a les nouvelles lois ou la constitution de 18 articles du « Rescrit du Roi & de la Reine, à la Communauté des Franco-Christiniens » qui structure la nouvelle société de façon morale et juste. Alors, on comprend que Victorin essaie de bâtir un monde avec des valeurs chrétiennes pour avoir une société juste et saine. En ayant une société juste et saine, l’être humain peut avoir une société plus évoluée. On comprend vu de cet aspect que le thème de « l’évolution de la société ». Puis, il y a dans Pauliska ou La perversité moderne on peut « partant d’un genre florissant alors : le roman noir, [Révéroni] lui donne des dimensions nouvelles qui font de Pauliska à la fois un roman de science-fiction, mais aussi un roman initiatique et romantique ». Dans cette étude, la critique s’attache en effet aux aspects novateurs d’un texte qui transcende les clichés et contribue à l’évolution d’un modèle narratif usé par les conventions romanesques » L’aspect novateur que l’auteur de cet article parle est le fait de prendre un roman noir et de le parodier. En effet, l’ajout de l’humour dans un roman noir fait tout à fait contraste. En effet, l’horreur est souvent à l’opposé de l’humour. Par exemple, la réplique de Taillandini : « c’est aujourd’hui L’Assomption, mon ami; la Vierge monte au ciel, c’est sûr, e sicuro ». Une autre réplique humoristique maintenant de Salviati : « Baron, ta jeunesse s’évapore! » Ces genres de répliques humoristiques ne sont pas dans les textes de roman dit noir. Alors, on peut conclure que c’est un roman noir atypique. On voit alors une évolution du texte vers quelque chose d’autre qui n’est pas en vogue durant cette époque. On peut alors déduire que le texte est avant-gardiste et qu’il se réfère au futur par l’évolution de son texte. On voit aussi qu’il y a une évolution extrinsèque du texte en ce qui à trait à société, car les œuvres littéraires influencent très souvent à des changements dans la société. De plus, on peut aussi voir ce genre de phénomènes dans l’œuvre de La Rétif de La Bretonne. En effet, selon l’auteur Réal Ouellet de l’article « Deux théories romanesques au XVIIIe siècle : le roman “bourgeois” et le roman épistolaire », celui-ci affirme que « Rétif aussi publia, en 1781, un roman d'anticipation : la Découverte australe par un homme volant, ou le Dédale français. Cette utopie représente l'aboutissement naturel de la pensée de Rétif : du théâtre à la prostitution, de l'orthographe à l'organisation sociale, l'auteur du Paysan perverti voulut en effet tout reformer » . Puis, si nous nous rappelons la définition que le Petit Robert nous donne, le mot anticipation est un mot important en ce qui a trait à la science-fiction. On comprend que ces deux textes sont des textes avant-gardistes ou d’anticipation qui illustrent l’évolution et la science-fiction. Alors, en ayant comme explication l’hybridité, les nouvelles sociétés morales et le changement de structure dans la forme d’un texte, on peut conclure que la caractéristique de l’évolution de l’homme ou des sociétés est bien exploitée dans les deux textes. Que cela soit par les sujets traités dans le texte ou par la nouvelle forme du texte. En conclusion, serait-il approprié de parler d’anachronisme lorsque nous parlons de science-fiction dans les œuvres de Rétif de La Bretonne et de Révéroni Saint-Cyr. L’auteur de l’article Syncrétisme et dérision parodique dans Pauliska ou la perversité moderne de Révéronie Saint-Cyr parle elle aussi que le terme de la science-fiction n’est pas si anachronisme que cela, car « La naïveté de certains propos peut certes faire sourire — on connaît parfaitement aujourd'hui les phénomènes liés à l'électricité —, mais ils correspondent aux interrogations du temps. La question des limites à imposer à l'expérimentation scientifique est toujours d'actualité : Révéroni redoutait l'inoculation des passions, la transformation de l'individu en source d'énergie; à l'aube du XXIe siècle, nous frémissons devant la dérive mercantile de l’eugénisme et des effets du clonage. Pauliska ou la perversité moderne n’est pas une condamnation systématique du progrès, mais une œuvre de fiction – et donc de distraction qui profite des épisodes romanesques qu'elle met en scène pour poser le problème de l'éthique scientifique. » Alors, il semble plus correct de parler sans anachronisme que ces œuvres ont des caractéristiques marqués du genre de la science-fiction. Certes certains pourront dire que le genre littéraire de la science-fiction n’existait pas durant cette époque, mais on peut dire comme nous avons vu précédemment que ces auteurs ont été avant-gardistes pour leur époque. Donc, on comprend que les trois grandes caractéristiques des textes de science-fiction y étaient présentes. Premièrement, « l’extrapolation scientifique » qui est représentée par les phénomènes électriques, les machines volantes et l’inoculation. Deuxièmement, l’aspect « d’un ailleurs spatial ou temporel » par l’exploration des thèmes de l’immigration et des contrées lointaines, et du concept du jeu narratif pour brouiller les pistes. Troisièmement, la caractéristique de l’évolution de l’homme ou de la société est envisagée par l’hybridité, la création d’un Nouveau Monde et la structure nouvelle des textes. On peut, comme certains auteurs, affirmer que ces deux textes sont des textes à caractère très marqué du genre littéraire de la science-fiction. On pourrait alors qualifier ces ouvrages par comme des précepteurs des livres à genre science fictionnelle. Ce n’est donc pas surprenant de savoir que cent ans plus tard ces écrits apparaissaient les œuvres de Jules Vernes qui ont été les fondations de ce genre littéraire. Bibliographie Dictionnaire, Société, Le robert de poche, Paris, Le Robert – Sejer, 2010, 1073p. Didier, Béatrice, Écrire la Révolution 1789-1799, Paris, Presses Universitaires de France,1989, p. 237. Loty, Laurent, « La découverte australe (1781) : une utopie évolutionniste et eugéniste », Études rétiviennes, nos 4-5 (décembre 1986), p. 32 Ouellet, Réal, Érudit, « Deux théories romanesques au XVIIIe siècle : le roman "bourgeois" et le roman épistolaire », [en ligne, 1er avril 2013], http://id.erudit.org/iderudit/500022ar Québec, Gouvernement du, Le grand dictionnaire terminologique, «Science-fiction », [en ligne, 20 mars 2013], http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8360318 Rétif de La Bretonne, Nicolas-Edme, La découverte australe par un homme volant, ou Le dédale français, nouvelle très philosophique, BnF, France, Gallica, 1781, Tome I, 456p. Rétif de La Bretonne, Nicolas-Edme, La découverte australe par un homme volant, ou Le dédale français, nouvelle très philosophique, BnF, France, Gallica, 1781, Tome II, 567p. Révéroni Saint-Cyr, J.-A., Pauliska ou La perversité moderne, Rivages poche petite bibliothèque, Paris, Payot &Rivages, 2001, 247p. THE ARTFL PROJECT, Dictionnaire d’autrefois, «Inoculation », [en ligne, 23 mars 2013], http://artflx.uchicago.edu.ezproxy.library.yorku.ca/cgi-bin/philologic/getobject.pl?c.7:2482.encyclopedie0313.7557375 Van Crugten-André, Valérie, Presses Universitaires de France, « Syncrétisme et dérision parodique dans Pauliska ou la perversité moderne de Révéroni SaintCyr », [en ligne, 19 mars 2013], http://www.jstor.org/stable/40534581

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